Les pages ressources du Labyrinthe Gourmand Oh! L�gumes Oubli�s !

A partir du 5ème siècle, une grande période de décroissance économique s’est installée en occident. Durant plusieurs siècles, les échanges vont être réduits et les populations occidentales vont connaître de grandes difficultés, qui vont les conduire à vivre plus ou moins en autarcie. Abandonnant les rives de la méditerranée, les centre de décisions et de pouvoirs deviennent plus «nomades», tout en se déplaçant nettement vers le nord de la Gaule. Cette situation d’instabilité entraîne le pouvoir politique, dans une grande faiblesse. Celui-ci se voit obligé d’imaginer un système, qui accorde d’avantage d’autonomie aux princes locaux et beaucoup plus d’importance au pouvoir religieux. C’est ainsi que s’installent durablement les principes du système féodal, qui trouvera son heure de gloire, durant tout le Moyen Âge. C’est l’époque des rois mérovingiens, comme Dagobert Ier, qui seront ultérieurement qualifiés de «rois fainéants». En effet, ils avaient d’autant moins d’autorité qu’ils s’appuyaient sur des conseillers : les maires du palais. Ceux-ci assuraient les fonctions administratives. Ils étaient principalement issus d’une même famille, originaire de la région des Ardennes : les Carolingiens. En 751, le dernier roi mérovingien, descendant de Clovis, fut déchu de sa fonction, par le père de Charlemagne et maire du palais : Pépin le Bref. Légitimé par l’Eglise, ce nouveau roi reçoit l’onction de l’huile sainte, des mains de l’évêque, puis de celles du pape, en personne. Cet acte va lier d’un point de vue politique, l’empire franc et la papauté et faire de l’Empereur, un médiateur de Dieu, ainsi que le protecteur du pape qui était à ce moment-là, menacé par les Lombards. Tableau: Charlemagne reçoit la soumission de Witikind (détail) par S. Ary - XIXè siècle RMN /Château de Versailles