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Des Fruits Biologiques contre le Cancer ?

 
Deux chercheurs anglais ont d�couvert une nouvelle classe de substances v�g�tales susceptibles de prot�ger - et � haute dose de gu�rir - du cancer. Ils les ont appel�s salvestrols de salvius, en latin, ce qui sauve. Le professeur Daniel Burke cherchait une th�rapie non toxique de la maladie, fond�e sur les r�actions de gu�rison. En effet, dans le corps humain, des cellules s'engagent tous les jours sur la voie d'une prolif�ration canc�reuse, mais les syst�mes de d�fense les �liminent rapidement.

Burke a d'abord d�couvert, en 1997, une enzyme humaine inconnue, le CYP 1B1, qui se trouve syst�matiquement dans les cellules canc�reuses et celles-l� seulement. Le code g�n�tique de cette enzyme demeure, en effet, inexprim� dans les autres cellules. Nombre de laboratoires l'ont v�rifi�.

Comme d'autres enzymes de la m�me cat�gorie "CYP" participent, dans les tissus normaux, aux processus de d�toxification, Burke s'est donc demand� si le CYP 1B1 des cellules canc�reuses n'appartenait pas � l'arsenal des d�fenses humaines contre le cancer. Il s'est alors associ� � Gerry Potter, de l'universit� publique De Monfort, en Angleterre, o� lui-m�me dirigeait le d�partement de pharmacie, pour trouver de nouveaux traitements chimiques de la maladie, si possible moins violents.

En effet, les toxiques employ�s en chimioth�rapie tuent les tumeurs. Mais ils passent d'abord dans le sang et le syst�me digestif, en d�clenchant des effets secondaires douloureux. Il s'agissait donc pour les chercheurs de cr�er une mol�cule qui deviendrait toxique en pr�sence du CYP1B1, sur place, dans la cellule canc�reuse, sans empoisonner au pr�alable le reste du corps. Lui et Burke ont ainsi formul� un nouveau traitement (nom de code DMU 212) par la suite vendu par l'universit� � une firme pharmaceutique, qui le teste en ce moment.

Cette recherche avait montr� que le CYP 1B1 agissait sur des compos�s v�g�taux, en les changeant l�g�rement. Potter a eu l'intuition que cela pourrait expliquer l'action b�n�fique d'un r�gime � dominance v�g�tarienne. On sait en effet, depuis 1992, que l'acide folique (des feuilles vertes) et trois anti-oxydants des fruits et l�gumes frais (vitamines C et E, pro -vitamine A) prot�gent les populations du cancer. On a depuis trouv� maintes mol�cules v�g�tales aux vertus anti-canc�reuses, dont le c�l�bre resv�ratrol des feuilles de la vigne, du raisin et du vin. D'ailleurs, d�s 2002 Burke et Potter publiaient dans Le British Journal of Cancer qu'en pr�sence du CYP 1B1, le resv�ratrol devenait un toxique cellulaire bien connu, le pic�atannol, d�j� employ� en chimioth�rapie.

Ce faisant, les deux chercheurs avaient rep�r� d'autres produits v�g�taux susceptibles de devenir, eux aussi, des tueurs de cellules, en pr�sence de CYP 1B1. Ils les ont d�sign�s sous le nom g�n�ral de salvestrols. Il pourrait en y avoir 50. Ils ont d�j� v�rifi� 23 d'entre eux. Ils les ont isol�s de fruits, de fleurs ou de racines : fraise, orange, mandarine, raisin, poivron, aubergine, olive, basilic, sauge, thym, romarin, menthe, artichaut, chardon-marie et pissenlit. Burke ne parvenant plus � obtenir de financement public pour des recherches qui s'�loignaient trop de l'industrie, c'est � la retraite qu'il fonde en 2004 le laboratoire priv� Nature's defence.

Les fonds du laboratoire proviennent de dons de particuliers et de la vente sur Internet de salvestrols hautement concentr�s (jusqu'� l'�quivalent de 300 kg de fruits), extraits de l'orange de la fraise et du raisin. L'ethnobotaniste Anthony Daniel, explique que son �quipe a �tudi� 510 vari�t�s d'oranges pour trouver la plus riche en salvestrols. Il se trouve que les vieilles vari�t�s de fruits en contiennent souvent davantage. Sans doute, ajoute-t-il, parce que les s�lectionneurs modernes cherchent � obtenir des fruits sucr�s et que les salvestrols pr�sentent un go�t amer.

Pour �viter l'amertume, les soci�t�s de distribution �tent les salvestrols des jus de fruits, par un proc�d� simple, la clarification, car ces actifs se concentrent fr�quemment dans la peau du fruit. C'est pourquoi le vin rouge fran�ais, ferment� sur les baies, renfermerait plus de resv�ratrol que celui du nouveau monde, trop vite pass� � la centrifugeuse. Enfin, Nature's defence estime que les v�g�taux issus de l'agriculture biologique contiennent en moyenne 30 % de salvestrol en plus.

Cela se comprend ais�ment explique Burke. La vigne, par exemple, produit le resv�ratrol, substance de d�fense (ou phytoallexine) en pr�sence de champignons pathog�nes comme le mildiou. Mais si on traite la vigne aux fongicides, l'attaque du mildiou n'a pas lieu et la synth�se du resv�ratrol non plus. Cela a �t� d�montr� scientifiquement sur la vigne am�ricaine muscadine Vitis rotundifolia. Les d�fenses des plantes semblent donc re-programmables pour d�truire les cellules canc�reuses chez l'humain.

Nature's defence commercialise, pour l'instant, trois salvestrols, dont le resv�ratrol et deux autres, selon elle, plus efficaces, dont elle tait le nom. Tous se trouveraient favoris�s par l'agriculture biologique. Mais un pesticide tr�s r�pandu bloquerait, dans les cellules canc�reuses en culture, l'action de l'enzyme CYP1B1 sur les salvestrols.

Le laboratoire n�gocie aujourd'hui avec la Soil Association, principal label anglais d'agriculture biologique; et participe au projet Eden, sur l'agriculture du futur, du Jardin Botanique Royal de Kew o� l'on teste diff�rentes productions pour leur taux d'actifs anti-canc�reux.

L'�quipe pourra-t-elle encore garder ses secrets longtemps, dans l'espoir de financer ses recherches ? Il est difficile ne pas publier des r�sultats aussi prometteurs. Burke annonce donc prochainement une d�finition des salvestrols dans un journal de pharmacologie � mais sans r�v�ler pour autant toute leur structure.

En savoir plus :
http://www.novethic.fr

   
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