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Justes, Bons et Sains !
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Dans l'époque d'abondance que nous vivons, il est indispensable d'apprendre à respecter ces trois principes ! |
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un site ouvert qui se visite
qui se go�te, et que vous
pouvez interroger ... |
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| Histoire : l'Odyss�e de l'alimentation > Antiquit� |
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| Les Banquets � l�Epoque Romaine |
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Le mot culina (cuisine) a la m�me racine latine que cultus (culture), dont le sens regroupe pour les romains, toutes les pratiques de la civilisation : la s�dentarit�, l�agriculture, le culte des dieux et l�entretien du corps. Le partage au moment du repas �tait essentiel : pour les romains, les plaisirs de la table constituaient une des formes les plus �labor�es de la vie en soci�t� et l�art culinaire �tait directement li� � la vie collective, en cit� : a gourmandise est reconnue, mais elle doit �tre conviviale.
Manger ou boire seul, des nourritures d�licieuses ou du vin, constitue une action coupable, honteuse et m�me provocatrice ! Leur comportement de s�dentaires s�est exprim� � travers la consommation du pain et du vin. Ces deux aliments repr�sentent l�attachement au sol (il faut produire, stocker, �lever,..). D�autre part, le pain ne se mange jamais sans figues ou fromage broy�, avec de l�huile, de l�ail, des herbes, des noix �.
Dans la soci�t� romaine, trois types de repas coexistaient :
En premier lieu, il y avait le �jentaculum �, qui �tait pris tr�s t�t le matin, au lever. Il s�agissait d�une l�g�re collation compos�e de pain, de fromages, d�olives ou de fruits.
Ensuite, il y avait le � prandium �, qui constituait le d�jeuner et qui �tait d�une grande frugalit�. Il s�agissait du repas habituel, qui se prenait souvent seul, debout, uniquement pour calmer sa faim et en n�importe quel lieu ou moment de la journ�e. C��tait un repas froid, � base de fruits, de l�gumes et de c�r�ales. Symboliquement, il �tait rattach� au temps ordinaire, au travail, � la guerre ou au deuil et � la satisfaction d�un besoin physiologique. Dans la soci�t� romaine, savoir �tre frugal �tait un signe de grandeur d��me, de g�n�rosit� et de noblesse.
Enfin, il y avait le repas du soir, la � c�na �, qui �tait le repas de f�te : le banquet, et qui donnait lieu � une profusion de nourritures, viandes et vins. Il se prenait couch�, dans un lieu couvert, le plus souvent entre hommes, parents ou connaissances. Il s�agissait d�un moment privil�gi�, o� l�on partageait le plaisir d�un bon repas, chaud, g�n�reusement pourvu en viandes, vins et mets de toutes sortes. Symboliquement, c��tait le repas rattach� au temps des loisirs, � la paix, vou� � la convivialit� et aux plaisirs gustatifs.
Le menu d�une � c�na � s��tablissait selon un ordonnancement bien d�fini. On pouvait y d�guster trois sortes de plats : d�abord les hors d��uvres, compos�s d��ufs et d�olives accompagn�s de pains et �ventuellement compl�t�s par des hu�tres, des coquillages ou des petits gibiers. Ensuite venait le plat principal, qui �tait compos� de viandes, auxquelles pouvaient s�adjoindre des gibiers et des poissons. Enfin, le repas se terminait par des fruits. L�ensemble �tait g�n�reusement arros� de vins, plus ou moins coup�s avec de l�eau.
Cette � cena � se d�roulait dans le " triclinium , qui constituait la pi�ce d�apparat ou la salle � manger. Richement d�cor�e, elle �tait situ�e dans des cadres exceptionnels et b�n�ficiait de d�cors magnifiques. C�est ainsi que l�Empereur Claude avait install� son " triclinium " au bord de la mer et install� son propre vivier, sous forme " d�aquarium ", au c�ur de cette salle � manger !
Richesses et pouvoirs �conomiques ont souvent �t� sources d�extravagances, de d�bauche et de luxe, dans tout l'Empire Romain.
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