Suite à l’éclatement de l’Empire Romain, la période du Haut Moyen Âge a été une époque trouble et difficile. Les échanges et le commerce ont été largement désorganisés et les populations ont appris à davantage vivre en autarcie, en retrouvant en particulier, les pratiques de cueillettes sauvages.

Dans ce registre, l’ortie a certainement été très consommée, car comme le maceron, c’est une des premières feuilles du printemps ! Bien entendu, c’était toujours sous forme de bouillies ou de soupes, qu’elles étaient cuisinées, plus ou moins dans l’esprit de la recette que nous vous proposons aujourd’hui : avec simplement quelques oignons, des courges et des herbes !

Plante compagne par excellence, elle a toujours proliféré à proximité des habitations humaines et paradoxalement, elle a toujours été une « herbe » facile à ramasser et à consommer. Riche en nutriments et en minéraux, elle a régulièrement apporté santé et bien-être, à toutes les personnes qui avaient su la reconnaître et l’apprécier, pour être en meilleure santé et vivre plus longtemps. En effet, dés cette époque, les paysans avaient probablement constaté que l'ortie favorisait la croissance des jeunes canards et des volailles, car ces pratiques sont véritablement ancestrales.